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Sur la pointe des pieds, j'entre.
Je savoure l'esthétique et l'aura harmonieuse du lieu.
Une grande inspiration, puis une expiration lente, apaisante.
Puis les lettres se mêlent, les mots se forment, ils s'assemblent, et je me laisse emporter dans un tourbillon étrange, vous savez, celui qui nous emporte lorsque nous tentons de raconter notre Histoire. Celle qui nous façonne, celle qui nous détruit, celle qui nous poursuit, celle que l'on construit. Alors je jette un regard en arrière, avant de sourire un peu bêtement, comme devant un film, triste mais merveilleux. J'y vois le paradoxe de mon Histoire : une Histoire heureuse parmi les horreurs, les tourments, les agressions .. Petit, j'étais heureux, alors même que beaucoup tentaient de me nuire. Mais j'étais heureux, et je le suis encore, car je sais que je ne suis pas tyrannique, que je ne suis pas désagréable; non. Je suis lunatique, je suis parfois étrange, je suis inconstant, je suis calme, je suis intelligent. Mais je ne suis pas méchant; peut-être violent dans les mots lorsque quelqu'un dépasse les limites que je fixe, mais est-ce là un crime ? Tous, nous avons nos limites, nos démons, ceux qui nous rongent de l'intérieur et que nous ne supportons pas d'affronter. Je prefère laisser sous terre ce qui risque de ne pas vouloir se laisser ré-enterrer. Comme tous; chacun enterre des secrets auxquels il pense, chaque seconde, mais ils sont morts.
Mais je m'épanche, alors même que certains ici ne me connaissent pas. Pourtant, qu'importe de savoir mon nom, mon âge, ma ville; ces paramètres influent sans aucun doute sur ce que je suis aujourd'hui, mais je ne veux plus livrer de données administratives. Je ne veux plus être un numéro de dossier, un numéro de compte. Je suis un être humain, et j'en prend conscience peu à peu. Rien de complexe, à priori, et pourtant ! Quoi de plus complexe que de s'affirmer en tant qu'être humain. Je ne revendique pas une différence, ni une rébellion quelconque, non. Je revendique mes points communs avec les autres, mon envie de faire parti d'un Tout, celui où tous nous devrions nous reconnaitre. Alors pour ça j'apprends, toujours, et encore plus. Je pense, chaque seconde de ma vie je pense. Comme tous. Je pense au monde, à moi, aux autres, à tout, à rien; mais je pense, je philosophe. Certains disent que ça ne mène nulle part : alors, suis-je "nulle-part" ? Nulle-part n'est qu'une illusion, celle qui berce ceux qui ont peur de penser. Car pour penser, il faut déjà un sacré cran.
Desire Perishes, parce que mes désirs s'ésoufflent lentement, pour laisser place à une intégration. Je désire ce qui est bon pour moi, dans le cadre d'une globalité. Je maudit l'absurdité, car l'absurdité, c'est aujourd'hui. Ce sont les mégalomanes qui sont absurdes. J'adule la technique, la science, tous ces progrès : parce qu'à bon escient, ils seront nos sauveurs. Tout est dans la proportion. Vous savez, le rapport outil/corps : c'est une alchimie si complexe que beaucoup croient aux extrêmes : encore eux ! Tuons-les. Nos sourires seront plus lumineux, plus vrais.
I.N.R.I ~ Ianus Nazarenus Rex Infernorum, parce que c'est le symbole de l'émancipation de l'esprit, de l'absence d'exploitation spirituelle; et aussi, parce que ça fait réfléchir. Parce qu'avec ça, on croit que je suis un rebel, un de ces adorateurs de Satan qui profanent les tombes, et que ça me fait ebaucoup rire. Non, pensez-vous, je ne suis pas comme ça. J'aime penser, et faire penser. Et quelle joie lorsque je croise quelqu'un qui me dit : " C'est beau, ce que tu dis. " Parce qu'il y à des gens qui comprennent, partout, et que je les aime. Et je pense déjà pouvoir dire que je vais vous aimer.
Je savoure l'esthétique et l'aura harmonieuse du lieu.
Une grande inspiration, puis une expiration lente, apaisante.
Puis les lettres se mêlent, les mots se forment, ils s'assemblent, et je me laisse emporter dans un tourbillon étrange, vous savez, celui qui nous emporte lorsque nous tentons de raconter notre Histoire. Celle qui nous façonne, celle qui nous détruit, celle qui nous poursuit, celle que l'on construit. Alors je jette un regard en arrière, avant de sourire un peu bêtement, comme devant un film, triste mais merveilleux. J'y vois le paradoxe de mon Histoire : une Histoire heureuse parmi les horreurs, les tourments, les agressions .. Petit, j'étais heureux, alors même que beaucoup tentaient de me nuire. Mais j'étais heureux, et je le suis encore, car je sais que je ne suis pas tyrannique, que je ne suis pas désagréable; non. Je suis lunatique, je suis parfois étrange, je suis inconstant, je suis calme, je suis intelligent. Mais je ne suis pas méchant; peut-être violent dans les mots lorsque quelqu'un dépasse les limites que je fixe, mais est-ce là un crime ? Tous, nous avons nos limites, nos démons, ceux qui nous rongent de l'intérieur et que nous ne supportons pas d'affronter. Je prefère laisser sous terre ce qui risque de ne pas vouloir se laisser ré-enterrer. Comme tous; chacun enterre des secrets auxquels il pense, chaque seconde, mais ils sont morts.
Mais je m'épanche, alors même que certains ici ne me connaissent pas. Pourtant, qu'importe de savoir mon nom, mon âge, ma ville; ces paramètres influent sans aucun doute sur ce que je suis aujourd'hui, mais je ne veux plus livrer de données administratives. Je ne veux plus être un numéro de dossier, un numéro de compte. Je suis un être humain, et j'en prend conscience peu à peu. Rien de complexe, à priori, et pourtant ! Quoi de plus complexe que de s'affirmer en tant qu'être humain. Je ne revendique pas une différence, ni une rébellion quelconque, non. Je revendique mes points communs avec les autres, mon envie de faire parti d'un Tout, celui où tous nous devrions nous reconnaitre. Alors pour ça j'apprends, toujours, et encore plus. Je pense, chaque seconde de ma vie je pense. Comme tous. Je pense au monde, à moi, aux autres, à tout, à rien; mais je pense, je philosophe. Certains disent que ça ne mène nulle part : alors, suis-je "nulle-part" ? Nulle-part n'est qu'une illusion, celle qui berce ceux qui ont peur de penser. Car pour penser, il faut déjà un sacré cran.
Desire Perishes, parce que mes désirs s'ésoufflent lentement, pour laisser place à une intégration. Je désire ce qui est bon pour moi, dans le cadre d'une globalité. Je maudit l'absurdité, car l'absurdité, c'est aujourd'hui. Ce sont les mégalomanes qui sont absurdes. J'adule la technique, la science, tous ces progrès : parce qu'à bon escient, ils seront nos sauveurs. Tout est dans la proportion. Vous savez, le rapport outil/corps : c'est une alchimie si complexe que beaucoup croient aux extrêmes : encore eux ! Tuons-les. Nos sourires seront plus lumineux, plus vrais.
I.N.R.I ~ Ianus Nazarenus Rex Infernorum, parce que c'est le symbole de l'émancipation de l'esprit, de l'absence d'exploitation spirituelle; et aussi, parce que ça fait réfléchir. Parce qu'avec ça, on croit que je suis un rebel, un de ces adorateurs de Satan qui profanent les tombes, et que ça me fait ebaucoup rire. Non, pensez-vous, je ne suis pas comme ça. J'aime penser, et faire penser. Et quelle joie lorsque je croise quelqu'un qui me dit : " C'est beau, ce que tu dis. " Parce qu'il y à des gens qui comprennent, partout, et que je les aime. Et je pense déjà pouvoir dire que je vais vous aimer.
