Je dois vous raconter une histoire ? D'accord. Allons-y.
Données chiffrées pour commencer, histoire d'enlever ça du chemin. Né le 29 janvier 1985, donc 23 ans, j'habite dans le 67 et j'ai de sérieux doutes sur la nature de l'être humain depuis une dizaine d'années.
Les premières amies que j'ai eues étaient de ces "goth" de l'ancien temps. Discrètes, vivant leur passion sans passer son temps à se montrer, juste dans cet état d'esprit. Un jour, l'ai lu comme définition d'un certain esprit gothique, "amoureux de l'amour et de la mort". Personnellement, sans aller jusque là, j'ai n'ai rien contre ces deux domaines. Parlons peut être plus de fascination. Parlons peu, parlons bien.
J'habite au milieu de la forêt, un paysage qui serait magnifique s'il n'était pas défiguré par une usine d'embouteillage et une route nationale. Donc, balade dans la nature, état contemplatif. J'aime me perdre dans d'interminables réflexions, écrire des heures sur tout et rien. Et j'ai finit par en arriver à la conclusion qu'une certaine forme de magie existe. Disons que j'en étais sûr jusqu'à un certain point… Et je suis parti passer un an à Paris, à perdre totalement ce qui me rester de foi en la vie.
Ironiquement, c'est là-bas que j'ai compris le sens des mots wicca, paganisme, ésotérisme, sophrologie, ce qu'on peut faire avec de l'encens, des huiles et autres. Sans y croire, en fait, sans plus y croire. J'étais devenu trop froid et trop pragmatique. Trop terre à terre. Faut dire que pendant un an, je n'avais vu de toute cette culture parallèle que les charlatans ballotant leur pseudo science à prix d'or au nez des plus crédules et les gogoths à coupe de cheveux zéro gravitée voyant Avril Lavigne comme icône de leur rebellitude factice.
Rolliste aguerri depuis mes 16 ans, j'ai découvert vers la même époque (où j'étais à Paris, vous suivez ?) une communauté de joueurs sur internet (aujourd'hui morte, révolue, enterrée et dans un sommeil des plus profond) qui m'a permis d'élargir mes horions aussi bien humains qu'ésotériques, et d'avoir un endroit pour développer et publier mes écrits, c'est toujours ça de pris. Et puis, je suis revenu à la base, après être passé par tous les degrés de dégout et de séparation possible.
Puis vint un certain salut par l'art écrit et théâtral, puis pas une certaine demoiselle qui, je suppose, va passer assez rapidement sur ce texte et piquer un léger fard en lisant ceci. Je vous souhaite, cher lecteur, de trouver un jour vous aussi quelqu'un qui vous aidera à récupérer ce que vous avez perdu en chemin et qui importe. Je souhaite à tout les connards costard-cravatés de la terre de retrouver un jour cette étincelle de magie au fond du bide qui vous fait comprendre que par rapport au pouvoir de l'âme humaine et de ses recoins insoupçonnés, Matrix est un petit pipi de chaton malade.
Alors maintenant, en grande partie grâce à elle, je souris doucement quand des groupes à la noix, des scénaristes de bénitiers, des auteurs de papier toilettes et autres corbeaux malfaisants se torchent avec tout un pan de notre culture médiéval, romantique, fantastique, spirituelle. Parce qu'il ne feront jamais que rater le coche, incapable de comprendre la vraie nature des choses, et l'importance capitale de chaque petite seconde que la vie nous accorde sur cette planète. Aussi, l'importance de cette dernière. Arrêtez de chialer sur le pétrole, mes chers attachés-cases de pacotille. Brûlez de l'encens, pour changer.
Mon psychologue lirait surement ce texte, et pleurerait, si j'en avais un. Heureusement, je préfère me soigner à ma médecine dure. Je considère avoir beaucoup à apprendre, pour sûr. Mon binôme à des connaissances encyclopédiques sur certains points couverts dans ces pages collectives. Mais j'ai pour ma part une profonde envie de vous connaître, vous. Chacun d'entre vous. Pas vos chiffres. Mais ce qui se planque au fond de votre âme. Cette part que vous avez inconsciemment enterré au fond de vous parce que vous en êtes, vous aussi, arrivé à la conclusion qu'une certaine branche de médias vous a obligé à avoir; que vous êtes une pièce défectueuse, un inadapté.
C'est faux.
Voilà ma prétention, pour Luna Ocra. Faire que vous vous assumiez entièrement, que vous ouvrez tous vos âmes assez grand pour réveiller ce qui dors encore au fond de vous, cette part de folie, cette soif insondable de culture. De vous libérer de cette impression d'être à part. Quelque soit la raison qui pousse toutes ces andouilles à ne pas vous comprendre volontairement, vous n'êtes pas seuls.
J'en appelle à tous les monstres. Venez avec vos capes sur le toit. Il y aura de la place pour tout le monde, avant que nous sautions leur mordre la jugulaire de leur con-formisme engoncé et préfabriqué.
Données chiffrées pour commencer, histoire d'enlever ça du chemin. Né le 29 janvier 1985, donc 23 ans, j'habite dans le 67 et j'ai de sérieux doutes sur la nature de l'être humain depuis une dizaine d'années.
Les premières amies que j'ai eues étaient de ces "goth" de l'ancien temps. Discrètes, vivant leur passion sans passer son temps à se montrer, juste dans cet état d'esprit. Un jour, l'ai lu comme définition d'un certain esprit gothique, "amoureux de l'amour et de la mort". Personnellement, sans aller jusque là, j'ai n'ai rien contre ces deux domaines. Parlons peut être plus de fascination. Parlons peu, parlons bien.
J'habite au milieu de la forêt, un paysage qui serait magnifique s'il n'était pas défiguré par une usine d'embouteillage et une route nationale. Donc, balade dans la nature, état contemplatif. J'aime me perdre dans d'interminables réflexions, écrire des heures sur tout et rien. Et j'ai finit par en arriver à la conclusion qu'une certaine forme de magie existe. Disons que j'en étais sûr jusqu'à un certain point… Et je suis parti passer un an à Paris, à perdre totalement ce qui me rester de foi en la vie.
Ironiquement, c'est là-bas que j'ai compris le sens des mots wicca, paganisme, ésotérisme, sophrologie, ce qu'on peut faire avec de l'encens, des huiles et autres. Sans y croire, en fait, sans plus y croire. J'étais devenu trop froid et trop pragmatique. Trop terre à terre. Faut dire que pendant un an, je n'avais vu de toute cette culture parallèle que les charlatans ballotant leur pseudo science à prix d'or au nez des plus crédules et les gogoths à coupe de cheveux zéro gravitée voyant Avril Lavigne comme icône de leur rebellitude factice.
Rolliste aguerri depuis mes 16 ans, j'ai découvert vers la même époque (où j'étais à Paris, vous suivez ?) une communauté de joueurs sur internet (aujourd'hui morte, révolue, enterrée et dans un sommeil des plus profond) qui m'a permis d'élargir mes horions aussi bien humains qu'ésotériques, et d'avoir un endroit pour développer et publier mes écrits, c'est toujours ça de pris. Et puis, je suis revenu à la base, après être passé par tous les degrés de dégout et de séparation possible.
Puis vint un certain salut par l'art écrit et théâtral, puis pas une certaine demoiselle qui, je suppose, va passer assez rapidement sur ce texte et piquer un léger fard en lisant ceci. Je vous souhaite, cher lecteur, de trouver un jour vous aussi quelqu'un qui vous aidera à récupérer ce que vous avez perdu en chemin et qui importe. Je souhaite à tout les connards costard-cravatés de la terre de retrouver un jour cette étincelle de magie au fond du bide qui vous fait comprendre que par rapport au pouvoir de l'âme humaine et de ses recoins insoupçonnés, Matrix est un petit pipi de chaton malade.
Alors maintenant, en grande partie grâce à elle, je souris doucement quand des groupes à la noix, des scénaristes de bénitiers, des auteurs de papier toilettes et autres corbeaux malfaisants se torchent avec tout un pan de notre culture médiéval, romantique, fantastique, spirituelle. Parce qu'il ne feront jamais que rater le coche, incapable de comprendre la vraie nature des choses, et l'importance capitale de chaque petite seconde que la vie nous accorde sur cette planète. Aussi, l'importance de cette dernière. Arrêtez de chialer sur le pétrole, mes chers attachés-cases de pacotille. Brûlez de l'encens, pour changer.
Mon psychologue lirait surement ce texte, et pleurerait, si j'en avais un. Heureusement, je préfère me soigner à ma médecine dure. Je considère avoir beaucoup à apprendre, pour sûr. Mon binôme à des connaissances encyclopédiques sur certains points couverts dans ces pages collectives. Mais j'ai pour ma part une profonde envie de vous connaître, vous. Chacun d'entre vous. Pas vos chiffres. Mais ce qui se planque au fond de votre âme. Cette part que vous avez inconsciemment enterré au fond de vous parce que vous en êtes, vous aussi, arrivé à la conclusion qu'une certaine branche de médias vous a obligé à avoir; que vous êtes une pièce défectueuse, un inadapté.
C'est faux.
Voilà ma prétention, pour Luna Ocra. Faire que vous vous assumiez entièrement, que vous ouvrez tous vos âmes assez grand pour réveiller ce qui dors encore au fond de vous, cette part de folie, cette soif insondable de culture. De vous libérer de cette impression d'être à part. Quelque soit la raison qui pousse toutes ces andouilles à ne pas vous comprendre volontairement, vous n'êtes pas seuls.
J'en appelle à tous les monstres. Venez avec vos capes sur le toit. Il y aura de la place pour tout le monde, avant que nous sautions leur mordre la jugulaire de leur con-formisme engoncé et préfabriqué.
Dernière édition par Aelthan le 02.06.08 21:17, édité 1 fois